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Que d’envie de courir ce Bugeat-Corrèze Raidlight Trail sur les traces de mes terres familiales… Le parcours partait de Bugeat (chez mes grands-parents paternels), passait à Tarnac (où j’ai été baptisé), et à « La Bessette » (chez mes grands-parents maternels)…

Un minimum d’entraînement s’imposait pour courir ces 42km, alors la reprise s’est faite le WE dernier, avec 3 séances cette semaine, mieux vaut tard que jamais…

La météo fort pluvieuse pour le balisage la veille  et la grèle la nuit précédente n’annonçaient rien de bon. Mais le temps fut finalement correct.

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Un parcours varié

Le parcours était tracé « varié », alternant des portions roulantes de pistes forestières, avec des portions 100% dans la forêt hors sentiers et droit dans la pente. Je n’avais pas participé au traçage, mais franchement c’était au-delà de mes espérances, ayant toujours désiré faire des portions de trail au coeur de la forêt. Cela parfois dans les sapins sur des tapis de mousse bien verte, parfois sur des tapis de feuilles dans les forêts de hêtres. Un vrai régal, d’autant que les frères Desproges avaient bien pris soin de nous faire passer par les points de vue et endroits pittoresques.

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Géré en spéciales / liaisons.

Un départ prudent, pour m’échapper dès la première portion « Trail »… Retour au mode diesel sur les portions roulantes, gérées comme des liaisons, puis mise sous pression dans les « spéciales »…Parmi les plus fameuses, celle du « bois de Tempétier » (une descente droit dans la pente jusqu’au ravito n°1), de « Puy Murat » (une montée droit dans les épicéas jusqu’aux ruines d’un chateau, « des rochers à cupules » (une montée bien raide jusqu’à un rocher-grotte), et pour moi les plus fameuses, celle le « L’Oeil Blanc -1- par les bois de la Bessette et le chemin des écoliers », puis « l’Oeil Blanc -2- de Lacombe aux Gouttes »… De quoi bien s’amuser, et ne pas regretter d’être parti assez cool…

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Une jolie victoire.

Ce n’est pas la victoire du siècle (en 3h48mn), mais je suis vraiment satisfait d’avoir courru sur ces chemins où j’ai passé mes étés d’enfance, avec plein de petits repères et de souvenirs. Un zest de pluie juste quand j’arrivais à La Bessette, comme si ma grand-mère Françoise l’avait commandé: si elle avait été là j’aurais surtout risqué un amical coup de baton « à m’user les jambes inutilement »…

Egalement, cela fait plaisir de participer à la promotion de ce Trail qui deviendra grand. Ce n’est pas facile de faire venir jusqu’en Corrèze, mais je pense que le bouche à oreille fonctionnera.

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Surtout, au delà de la course en elle même, cela fait très plaisir de voir que l’organisation a permis de fédérer 11 associations locales autour d’un projet. Parmis l’implication des villages, des Trailers presqu’anonymes comme « Titi » qui a tracé le parcours autour de Lacombe, défrichant des chemins avec une vingtaine de passionnés pour nous faire passer au coeur de son pays. Le balisage difficile par le Grouik-moto-club qui nous a montré que la cohabitation trailers-moto pouvait être chaleureuse (balisage : à cause de la pluie des jours précédents et notamment le samedi, des traces mises le samedi matin avaient déjà disparues le samedi soir… En tout ils sont passé 3 fois en 24 heures). SMAG bien sûr, avec une dizaine de bénévoles aguerris par le Défi de l’Oisans et le Winter Trail.

Et puis François DESPROGES et son frère Frédéric, chevilles ouvrières locales, comme maitres d’oeuvres de cette journée à Bugeat, du centre du bourg au centre national d’entraînement des 1.000 sources, pour un marathon-trail arrivant sur les bords de la piste Alain Mimoun, le plus célèbre des Bugeacois, champion Olympique à Melbourne en 1956…

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