22250_1383653391324_1231667569_1121180_4794848_n.jpgUn planning trop chargé, un calendrier compliqué, et un peu de retard dans les news du WE dernier. Mais pourtant, ce n’est pas que je fais la gueule ou que je suis hyper déçu, non, simplement que j’ai la tête à autre chose. Parce qu’en définitive, j’ai passé un bon WE à Gruissan.
On descend dans le Sud, on espère du beau temps et de la chaleur… et il fait aussi froid que chez nous… Le soleil est pourtant au départ de Gruissan, mais il y a un bon vent glacé comme dans le Grand Nord (tout ce qui est au dessus de Montélimar à entendre Cyril…).

Le départ est assez rapide. Il y a un peloton bien dense, je suis avec le groupe tête jusqu’à la première bosse sévère la montée de la citerne. Là, les deux coureurs de montagne (Rancon et Breuil vont commencer à s’expliquer, tous les autres on est 10 mètres derrière pour mieux savourer l’explication. Dès là, j’ai les jambes un peu lourdes, et je laisse glisser vers l’arrière. Au fil des kilomètres, j’ai l’impression que ça va super vite, le peloton de tête s’éloigne devant, mais après réflexion, c’est moi qui tourne au ralenti… J’ai exactement cette impression : courir au ralenti, comme l’homme qui valait 3 milliards, mais en moins bien quand même…

Le massif de la Clape est magnifique, hyper technique, avec un parcours tracé « sauvage », du vrai Trail. Je me dis que la roue va peut-être tourner, et que j’aurais des super jambes pour la deuxième partie plus roulante. Puis la lassitude me vient, à force de ne pas avancer comme j’aimerais. Ce n’est pas de la lassitude à vouloir se pendre, c’est plus un manque d’envie de se faire mal qui vient, et l’envie de profiter de ce beau dimanche matin et du super parcours dans la Clape. Alors doucement ça ralentit, je cours quelques encablures avec Gilles Guichard (qui lui ne ralentit pas !), on discute un peu, puis il a mieux à faire… 33ème km, ravito à  deux kilomètres de la douche : la ballade du dimanche matin est déjà suffisamment longue, alors je mets le clignotant. Satisfait, et pas forcément déçu. Il s’agit surement d’un manque de récup des 40km du WE dernier dans les Calanques, dont les 20km du dimanche à fond les manettes.  Egalement, il ne faut pas se voiler la face : je ne suis pas entraîné comme il faudrait. Je peux élever mon niveau dans la neige ou sur un parcours technique que je connais très bien, mais quand il faut aller vite pendant 50 bornes, c’est plus compliqué.

Et cette semaine, le même plan d’entraînement continue : RIEN en course à pied, BEAUCOUP en boulot sur 2 méga-projets pour Raidlight…  Semaine prochaine en vacances, j’espère mettre les bouchées doubles, on verra bien. Pour l’ECO-Trail, j’ai intérêt à me bouger, parce que je ne me lancerais pas sur 80 bornes la fleur au fusil… Mais bon, la saison est longue, je ne me sens pas encore à la retraite…

A+

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