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(* : la tour 101 fait 101 étages, mais la course s’arrête à la plateforme publique, au 91ème étage).

… Et 19èmemasculin. C’est franchement pas aussi bien que je le souhaitais, mais c’est ainsi.

Claudie, mon épouse, fait 19mn09s, et fini 11ème femme, et c’est très bien.

Echauffement

Avec 4.000 coureurs au départ, c’est une sacrée cours d’escaliers. Nous faisons partie de la centaine de coureurs « élites », et nous  avons RDV à 7h00 du matin au pied de la tour 101 pour nous enregistrer. Une multitude de pays représentés parmi les coureurs, quelques uns semblent des habitués de ce type de courses et se connaissent. L’échauffement se mêle à la découverte des lieux.

La course se fait en contre la montre. Le dossard 1 part à 8h00, puis un coureur toutes les 10 secondes derrière. Nous n’avons pas accès aux escaliers pour l’échauffement, mais nous les avons vu lors de notre visite il y a 2 jours (visite en ascenseur, 37 secondes pour monter… 😉 ). On m’avait prévenu que les marches sont plus hautes qu’ailleurs, et c’est bien le cas. Nous faisons un petit footing dehors, comme tout le monde, avant de prendre place dans la file indienne des dossards avec nos n° 18 et 19.

The race

8980La formule « contre-la-montre » évite le rush de départ. Je monte environ 10 étages en courant les marches 2 par 2, puis je me mets à marcher, vu la hauteur des marches. Le bras droit tire sur la rampe à chaque virage aux demi-étages. Alors que sur les autres courses déjà faites les 20ers étages passent assez vite, j’ai déjà du mal à atteindre le 30ème étage que je me suis fixé comme premier cap (1 tiers de la course). J’ai la respiration et l’effort il me semble à bonne allure – c’est-à-dire pas tout à fait à bloc mais presque… La main gauche sur la cuisse gauche, la main droite sur la rampe.

Mon expression su ces courses est « les numéros d’étages passent vite, mais il y en a beaucoup ». Là, il y en a beaucoup, mais ils ne passent pas vite du tout !!! » : je subis complètement la course. Je n’ai pas le sentiment de flemmarder, mais le 42ème est difficile, le 50ème aussi, le 60ème(2ème tiers) le 66ème (-25), le 71ème (-20), … J’ai le sentiment d’être au maximum, mais je n’ai rattrapé personne, et ça c’est pas bon du tout en partant avec le dossard 18 et avec 3 filles devant… Je me fais d’ailleurs doubler au 84ème, mais je n’ai pas trop le temps d’y penser, voici la fin et le grand air frais après 14mn32 confinés.

Analyse

8988Je sais que je n’ai pas fait des miracles… Résultat : 19ème homme. 3 femmes sont « même » devant moi. (Ce n’est pas de la misogynie, c’est simplement que sur ce type de course je finis devant les femmes). Je ne sais pas bien pourquoi, alors que j’ai une forme plutôt assez bonne en ce moment, la séance de vérité sur la piste semaine dernière me l’a démontré (6×1.000m).

Peut-être ai-je mal géré le rythme, peut-être étais-je dans un faux-rythme avec cette formule contre la montre, peut-être ai-je trop craint ces marches « hautes » et que j’aurais du m’engager plus ? je pense que c’est surement l’explication. 14mn32s pour 91 étages alors qu’à New-York j’avais mis 12mn11s pour 86 étages en 2010 (et pas dans une grande forme à l’époque…), ce n’est vraiment pas mon niveau habituel. Je pense qu’à la bagarre j’aurais fait mieux.

Peut-être aussi du décalage horaire, et très mal dormi la nuit dernière. Mais j’ai environ 1mn30s de trop dans le chrono, ça fait quand même beaucoup sur 14mn… Mais bon, c’est ainsi, c’est le sport ! Pour savoir : il faudra … revenir !!!

Claudie fait 11ème femme, c’est très bien, surtout à son âge… (non mais, déjà qu’elle fait mieux que moi ! 😉 )

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Cela reste une très bonne expérience quand même, très atypique des autres courses d’escaliers. Et gravir cette tour emblématique de Taipeï en moins d’un ¼ d’heure ça me laissera des souvenir, la 101 est la tour-phare que l’on voit de partout dans la ville puisque c’est la seule grande tour (du fait des tremblements de terre fréquents – la tour est d’ailleurs équilibrée par une mystérieuse boule à l’intérieur qui sert de balancier comme un pendule).

Heureusement aussi que je ne suis pas venu uniquement pour cela et que j’ai greffé ce voyage avec 7 RDV sur la semaine, comme cela je ne suis pas déçu. La course reste toujours un bon prétexte à voyager, et à s’imprégner de cultures différentes, et un voyage en Asie l’est toujours, également parce que cette fois-ci j’ai pu le partager avec ma femme Claudie (parce que ce voyage tombait en accord avec les vacances scolaires).

A bientôt, sur des chemins cette fois-ci…

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